Finalement, il faut bien constater l’echec dans la tentative de se la jouer serial reporter à Avignon. Cela doit plutôt être bon signe, signifiant que je voyais beaucoup de spectacle et partageais du temps avec des humains dans le vrai monde.
Voici malgré tout les spectacles que j’ai vu les jours suivants avec quelques commentaires…. Aujourd’huyi le jour 2!
Explication des oiseaux
Premier coup de coeur de ce festival. Une pièce très contemporaine en matinée qui réveille directement par un homme nu qui prend sa douche sur scène… Une histoire d’un homme, de ses amours, de cette femme qu’il a aimé puis quitté, d’une nouvelle femme.
La mise en scène est très belle, en particulier au début de la pièce on assiste à une scène d’amour entre les protagonistes. Ceux-cis s’échangent un jaune d’oeuf sur une musique aussi calme que rythmée nous offrant une vraie danse sensuelle sans aucune vulgarité, une réussite.
La pièce sait être touchante, grave et même drôle avec un nain interpretant des coupures publicitaires amusantes. Il est juste dommage de voir une fois de plus un nain dans un rôle de “bouffon” même si ici l’interprétation est très bonne.
La pièce est issue d’un texte de Antonio Lobo Antunes et était interprétée par la Compagnie des Ouvriers.
Les oranges
Un monologue (ou presque, une femme aussi sur scène interviens parfois) sur l’algérie qui fut réellement poignant. Il retrace une très grande période de l’histoire de l’algérie, parfois entrecoupé par des chants de la femme.
Le texte est très bien construit, il commence par nous faire adorer l’algérie, ses habitants, ses habitudes. Puis, en arrivant sur les périodes contemporaines, il nous transmet un certain dégouts des évènements contemporains. On sort alors avec ce gout amer, d’un beau pays qui actuellement souffre, encore une pièce réussie!
Ce monologue a été écrit par Aziz Chouaki.
L’asticot de Shakespeare
Après ce monologue poignant sur l’algérie, je me dirige vers une pièce plus légère mais à la thématique tout aussi dure : la mort. Ce cabaret est interprété par une vraie femme orchestre qui change de costumes, de masques, enfile des instruments avec une énergier folle!
C’est très varié et souvent drôle. Malgré tout, les saynettes sont inégales et certaines trainent en longueur.
Cette pièce de Clémence Massart est inerprétée par la Compagnie de la Comédie Nouvelle
Voila pour le deuxième jour, à plus tard pour la suite!
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