Il fut un temps des entreprises mourraient parce que le public ne voulaient pas acheter leur produit. Aujourd’hui beaucoup meurent de refuser bêtement de vendre à une partie de leur public, cette catégorie leur est dédiée.
Comme beaucoup, j’ai à deux pas de chez moi un libraire que j’aime. Une de ces librairies chaleureuse où certains bouquins ont été choisis avec amour et sont annoté d’un texte manuscrit pour les décire. Un de ses libraire qui chaque semaine change vitrine et plots pour présenter les sorties du moment. Un de ses libraire chez qui ont croirait que le livre électronique n’existe pas…
Je ne lis pratiquement que des livres électroniques, les rares livre en papier que j’achète, je les ai pratiquement toujours acheté avant en électronique avant (histoire de les lire pour de vrai). Alors quand je découvre que mon cher libraire se met à l’électronique et que je ne serais plus résigné à tout acheter sur Amazon, un sourire apparait sur mon visage…. Hélas de bien courte durée.
Le distributeur de préservatif
On a tous déjà rencontré un distributeur de préservatif a un endroit tout a fait inapproprié (pour ma part c’était au lycée par exemple, où il était placé devant la queue pour la cantine…) et la première erreur de cette machine à livres est d’avoir été placée cote à cote à la caisse. Ainsi, tout le monde et en premier temps le libraire peut scruter vos recherches, et surtout toutes les personnes qui patientent pour payer leur bien se font un malin plaisir de le faire.
Ceci n’est que l’apéritif du mauvais sens pratique, cette borne consiste en un grand écran tactile connecté sur le site internet du magasin, partie e-book. Pour acheter donc l’objet numérique, je me dois de naviguer à bouts de doigts, de taper sur un clavier virtuel et n’ai bien sur aucun loisir de feuilleter un livre, ce n’est pas comme si j’étais dans une librairie, il ne faut pas déconner! Non, en fait je suis comme chez moi, avec le calme, la bonne connexion internet et le bon ordinateur en moins…
Méprise moi et je t’ignorerai
La chose n’est pourtant pas compliquée, le processus classique d’achat d’un livre est le suivant :
- Je navigue au grès des couvertures dans un lieu chaleureux (TRES AGREABLE)
- Une ou plusieurs fois, je pose mon dévolu sur un ouvrage et le feuillette pour voir si vraiment il me plait (TRES AGREABLE)
- Une fois le(s) choix fait(s), je me dirige vers la caisse avec mes trouvailles et paye mon du avant de quitter le magasin (ACCEPTABLE)
Pour faire une bonne “borne électronique”, il suffit de garder les parties très agréables et de simplement permettre de repartir avec son achat numérique. Par exemple une fois arrivé en caisse avec mes ouvrages papier, il me suffit de dire “en numérique s’il vous plaît” pour repartir avec les dits livres en train de se télécharger sur ma liseuse. Ou mieux, il suffit simplement d’associer automatiquement une version numérique a tout achat d’un livre papier.
Lire en numérique ne veut pas dire ne pas aimer le papier.
Lire en numérique ne veut pas dire ne pas aimer flâner dans une librairie.
Lire en numérique ne veut pas dire qu’on a besoin de commander sur un écran pour être heureux.
Mais surtout, oubliez le prix et pensez service : tout achat plus facile à faire sur Amazon sera fait sur Amazon, et ce, même depuis votre librairie.
Tant que l’on refusera de me vendre des livres numériques de manière convenable en librairie, je ne les achèterai pas.